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L’otarie d’Afrique du Sud, facilement reconnaissable à ses pavillons auditifs placés perpendiculairement à la tête, est appelée également otarie à fourrure. Comme chez toutes les espèces d’otaries, le mâle est beaucoup plus grand que la femelle.
C’est la plus grande des 8 espèces de la sous-famille des Otaries à fourrure. Comme chez la plupart des otaries, il existe un dimorphisme sexuel important. Le mâle mesure entre 2 et 2,3m pour un poids moyen de 250kg. La femelle fait entre 1,2 et 1,6m et pèse en moyenne 60kg. Le petit mesure entre 60 et 70cm à la naissance pour un poids de 6kg. La longévité est d’une vingtaine d’années. Les femelles vivent fréquemment plus longtemps que les mâles.
L’otarie d’Afrique du Sud vit le long des côtes Sud et Sud-Ouest de l’Afrique du Sud. Son aire de répartition remonte jusqu’en Angola.
Les colonies exploitent le littoral rocheux, les récifs, les plages de galets ou de sable.
Comme toutes les espèces d’otaries, l’otarie d’Afrique du Sud est polygame. Le harem est généralement constitué d’un mâle pour 9 femelles. Le mâle arrive le premier sur les sites de reproduction. Il défend son territoire à coup de vocalises, de postures et de bagarres. Les femelles mettent bas 1 à 2 jours après leur arrivée dans la colonie. Huit à neuf jours après la mise bas de leur unique petit, elles ovulent, s’accouplent et partent en mer pour une première période de chasse. Elles resteront en mer entre 2 et 5 jours. Ensuite, elles reviennent à terre pendant 1 à 2 jours pour allaiter leur petit. Elles vont ainsi alterner ces deux activités entre 10 et 12 mois, âge auquel le petit sera sevré. Pendant leur absence, les petits se regroupent en crèche surveillée par l’une ou l’autre femelle du harem restée à terre.
C’est un animal opportuniste qui chasse une grande variété de proies qu’elles soient proches des côtes ou en pleine mer. Elle consomme du poisson, des céphalopodes et des crustacés.
L’orque et le requin blanc. A terre, ce sont le chacal et l’hyène qui représentent un risque pour les jeunes.
L’otarie d’Afrique du Sud a subi de grosses pertes au 19ème siècle suite à l’exploitation de leur fourrure. Grâce aux mesures de protection mises en place en 1990 en Afrique du Sud, l’espèce a pu retrouver dans ce pays une population comparable à celle d’avant ce qui n’est pas le cas en Namibie où la chasse perdure. Les autres menaces actuelles sont les conflits d’intérêt avec les pêcheurs locaux, la prise involontaire dans les filets, la pollution, le tourisme.
Consommer du poisson issu de la pêche écoresponsable.
Otarie à fourrure ou phoque à fourrure ???
En anglais, l’otarie d’Afrique du Sud est appelée Fur Seal. Ce nom prête bien sûr à confusion puisque si l’on traduit littéralement cela signifie « Phoque à fourrure ». Or la sous-famille des Arctocephalus appartient bien à la famille des otaries ! Ce sont des animaux qui présentent des petits pavillons externes et qui utilisent les nageoires antérieures pour se déplacer tant dans l’eau que hors de l’eau. Le terme « phoque à fourrure » a été longtemps utilisé pour finalement être abandonné et remplacé par le terme d’otarie à fourrure qui porte moins à confusion. Cela prouve une fois de plus l’utilité d’un nom latin adopté par toutes les nationalités pour s’assurer que nous parlons bien tous de la même espèce…